L’Aquarium du Québec ouvre gracieusement ses portes aux participants de Ça marche Doc!

Lancement d’un nouvel outil pour les médecins : le Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis

Québec, le 8 janvier 2019 – À l’initiative de médecins de la région de Québec, Ça marche Doc! lance le Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis. Ce nouvel outil permettra aux médecins d’orienter leurs patients vers des lieux de marche entretenus l’hiver afin que ceux-ci fassent leur dose quotidienne prescrite d’activité physique.

« L’activité physique chez la femme peut diminuer de 44% le risque de cancer du sein. Pour les femmes atteintes d’un tel cancer, l’activité physique réduit de 40% leur mortalité. C’est le facteur qui a l’effet positif le plus puissant sur la rémission d’un cancer du sein. Malheureusement, seules moins de 13% des femmes atteignent l’objectif de 150 minutes d’activité physique par semaine » explique Dre Louise Provencher, chirurgienne-oncologue et initiatrice du projet de Répertoire. « Or, j’ai remarqué dans le cadre de ma pratique que beaucoup de femmes qui sont actives l’été cessent de l’être durant l’hiver pour des raisons de sécurité, craignant les trottoirs glacés, par exemple. Il en est de même des sentiers piétonniers, des promenades urbaines ou des parcs. Pour aider nos femmes à lutter contre le cancer du sein, j’ai demandé à Ça marche Doc! de développer un Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis. Je vais désormais recommander à mes patientes de consulter la carte pour trouver un lieu où marcher l’hiver à proximité de leur résidence. »

« Ce nouvel outil me sera fort utile pour aider mes patients, » affirme Dr Paul Poirier, cardiologue, idéateur et porte-parole de Ça marche Doc!. « La marche, c’est l’un des meilleurs moyens pour lutter contre l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Il faut marcher hiver comme été. L’activité physique traite plus de 30 maladies chroniques, c’est le meilleur médicament qui soit!».

« Nous voulons sauver des vies en faisant la promotion d’aménagements urbains favorables à la santé. Ce nouvel outil nous permettra à la fois d’aider les médecins et de réduire les coûts de santé liés à l’inactivité, » renchérit Dre Johanne Elsener, DMV, conceptrice et coordonnatrice de Ça marche Doc!

Des cartes géographiques format papier seront distribuées aux médecins qui voudront les afficher dans leurs salles d’examen. Ils pourront aussi remettre à leurs patients des cartes d’affaires avec l’adresse électronique https://camarchedoc.org/repertoire/ du Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis.

Rappelons que le projet événementiel Ça marche Doc!, lancé en septembre 2016, vise à faire connaître les multiples liens causaux qui existent entre la santé et l’aménagement urbain. Chaque semaine, un médecin convie la population à participer à une marche exploratoire dans un milieu urbain différent de Québec, Portneuf, Charlevoix ou Chaudière-Appalaches. Ces marches ludiques, gratuites, ouvertes à tous sans inscription, ont lieu les samedis matin de 10h00 à 10h45, et ce, du 29 septembre 2018 jusqu’en mai 2019.

Le projet Ça marche Doc! a été appuyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et financé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, le CHU de Québec-Université Laval, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, l’Institut national de santé publique du Québec, l’Université Laval et le Fonds vert dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec. Il est administré par le Conseil régional de l’environnement de la Capitale nationale. Le Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis a été financé en partie par la Fondation du CHU de Québec et Dr Paul Poirier.

Prix d’excellence du réseau de la santé et des services sociaux – Ça marche Doc! et ses partenaires récompensés!

Lancement de Ça marche Doc!, édition 2019-2020 TOUTES LES RAISONS SONT BONNES POUR MARCHER ET REPENSER NOTRE VILLE POUR MARCHER PLUS!


Québec, le 16 septembre 2019
– Réfléchir, relaxer, se déplacer, se divertir, se mettre en forme, socialiser, suivre une thérapie (Walk & Talk Therapy), maigrir, tenir une réunion (Co-Work/marche-caucus)… sont toutes, de l’avis de l’équipe d’experts de Ça marche Doc!, d’excellentes raisons pour marcher et repenser notre ville pour marcher plus. C’est dans cet état d’esprit que le maire de Québec, Régis Labeaume, a accepté d’agir comme président d’honneur, en compagnie du cardiologue Paul Poirier de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), lors du lancement des marches de l’édition 2019-2020 qui se déroulera au parc de la Rivière-Saint-Charles – accès Marina Saint-Roch, le samedi 28 septembre prochain dès 10 heures.

« Je donne rendez-vous aux citoyens de tous les âges pour nous accompagner et faire le plein de découvertes dans mon nouveau quartier que je me plais à découvrir en marchant, Saint-Roch », a exprimé le maire de Québec, Régis Labeaume. « J’ai toujours été conscient de l’importance de créer des aménagements urbains qui incitent à l’adoption de saines habitudes de vie comme la marche. Je suis fier d’être le président d’honneur de ce projet novateur issu de chez nous qui vient de se mériter le Prix d’excellence du réseau de la santé et des services sociaux 2019 volet partenariat. »

Pour sa part, Dr Paul Poirier, cardiologue à l’IUCPQ, idéateur et porte-parole de Ça marche Doc!, a tenu à ajouter « qu’au-delà des études médicales, mon quotidien de spécialiste des maladies du cœur me permet d’affirmer haut et fort que la pratique d’une activité physique régulière comme la marche dans un environnement rempli de verdure est des plus bénéfiques pour la santé du cœur et de la tête. Je prescris d’ailleurs, à titre préventif ou curatif, une marche d’environ trente minutes par jour/cinq jours par semaine à mes patients, car toutes les raisons sont bonnes pour marcher. Vous pouvez me croire… je suis déterminé à conscientiser le plus grand nombre à l’importance de se doter d’aménagements urbains beaux, accessibles et sécuritaires en toute saison qui incitent les gens à marcher. L’activité physique c’est le meilleur médicament. »

Au programme en 2019-2020

Au programme de ce nouveau rendez-vous incontournable des citoyens de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches en 2019-2020 : 32 marches ludiques, gratuites, ouvertes à tous sans inscription qui se dérouleront dans différents sentiers et parcs des deux rives, les samedis matin, du 28 septembre 2019 au 30 mai 2020, de 10 heures à 10 heures 45.

Liens entre l’aménagement urbain et la santé

Maintes études en médecine le démontrent : de bons choix en aménagement urbain nous protègent contre plusieurs maladies sévères comme les maladies cardiovasculaires, les pathologies respiratoires, le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, le cancer et les maladies mentales. Ces maladies, souvent chroniques, en plus de causer un mal-être et des décès prématurés, sont très coûteuses pour notre système de santé.


Un outil à la portée de tous

À l’initiative de médecins de la région de Québec, Ça marche Doc! a lancé, en janvier 2019, le Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis, afin que les médecins puissent orienter leurs patients vers des lieux de marche entretenus l’hiver.

Rappelons que le projet sociétal Ça marche Doc!, lancé en septembre 2016, vise à faire connaître les multiples liens causaux qui existent entre la santé et l’aménagement urbain. Une série de 36 chroniques radiophoniques ont d’abord été présentées à l’émission Première heure d’ICI Radio-Canada Première et, par la suite, 41 émissions télévisées avec des experts en médecine, urbanisme, économie, foresterie urbaine et architecture ont été diffusées sur les ondes de MAtv. En parallèle, des marches exploratoires hebdomadaires avec un médecin ont été organisées dans différents lieux de Québec, Portneuf, Charlevoix ou Chaudière-Appalaches.

Le projet Ça marche Doc! est administré par le Conseil régional de l’environnement – région de la Capitale‑Nationale. Il est appuyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et financé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, le CHU de Québec-Université Laval, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, l’Institut national de santé publique du Québec, l’Université Laval. Il est financé par le Fonds vert dans le cadre du Plan d’action 2013‑2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec.

 

L’installation « Arbres guérisseurs » fait son apparition à Québec pour sensibiliser la population à l’importance des arbres en ville!

Québec, le 17 décembre 2019 – Ça marche Doc! dévoile, en collaboration avec l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (Institut), une œuvre naturelle et spectaculaire intitulée « Arbres guérisseurs » située sur le site de l’Institut en bordure du chemin des Quatre-Bourgeois. Deux arbres illuminés et emballés nous rappellent, de par leur forme symbolique, leur rôle de poumons urbains. Un message coiffe cette installation visuelle temporaire qui évoque aussi les arbres bronchiques et coronariens. Ce message cosigné par les docteurs Paul Poirier et Yves Lacasse, respectivement cardiologue et pneumologue à l’Institut, nous confirme l’importance des arbres en milieu urbain : « Ces arbres protègent votre santé ».

« Le verdissement urbain permet de diminuer de 9 % le risque de maladie cardiovasculaire, » explique le Dr Paul Poirier, porte-parole de Ça marche Doc!. « C’est important de connaitre et de reconnaitre le rôle préventif que peuvent jouer les arbres urbains sur la santé de la population. Quand on sait que les maladies cardiovasculaires coûtent environ 5,6 milliards de dollars par année au Québec, on peut voir la rentabilité économique de protéger nos arbres urbains. »

« En captant les polluants atmosphériques, les arbres urbains peuvent diminuer de 10 % le risque de mortalité pulmonaire, » ajoute le Dr Yves Lacasse. « La pollution atmosphérique est un problème réel; elle est associée à Québec à 300 décès prématurés par an. C’est cinq fois plus que les décès annuels causés par les accidents automobiles. »

« L’Institut est un leader mondial en santé cardiopulmonaire et est partenaire avec Ça marche doc! depuis sa création. Nos équipes sont mobilisées et collaborent à diverses activités publiques afin de sensibiliser la population à l’importance de la qualité de l’air en milieu urbain. Ainsi, il était tout à fait normal que le dévoilement et l’installation d’arbres guérisseurs symboliques soient sur les terrains de notre institution », souligne M. Denis Bouchard, président-directeur général de l’Institut.

« L’arbre urbain apaise, incite à l’exercice et capte les polluants atmosphériques. Il est précieux pour la santé et le bien-être des gens, et en bout de ligne, pour le portefeuille du contribuable, car il réduit les coûts en santé.  Plus un arbre est grand, plus sa capacité protectrice est d’importance. Par cette installation, nous avons voulu rendre hommage à ce guérisseur dont le travail est méconnu, » a renchéri la Dre Johanne Elsener DMV, conceptrice et coordonnatrice de Ça marche Doc!.
L’installation « L’arbre guérisseur » a été conçue sous la supervision de M. Jean Lamontagne, arboriculteur et ancien professeur au Centre de formation professionnelle Fierbourg.

Rappelons que le projet événementiel Ça marche Doc! vise à faire connaître les multiples liens causaux qui existent entre la santé et l’aménagement urbain. Une série de 36 chroniques radiophoniques ont d’abord été présentées à l’émission Première heure d’ICI Radio-Canada Première et par la suite, 41 émissions télévisées avec des experts en médecine, urbanisme, économie, foresterie urbaine et architecture ont été diffusées sur les ondes de MAtv. En parallèle, des marches exploratoires hebdomadaires avec un médecin ont été organisées dans différents lieux de Québec, Portneuf, Charlevoix et Chaudière-Appalaches. Ce projet a été appuyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et financé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches, le CHU de Québec – Université Laval, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, l’Institut national de santé publique du Québec et l’Université Laval. Il est administré par le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale.

Lancement de Ma vie sans mon auto, un nouveau docu-réalité à MAtv

Québec, le 16 janvier 2020 – Accès transports viables et Ça marche Doc! ont dévoilé des images de leur plus récent projet: un docu-réalité mettant en vedette des familles de Québec qui ont tenté l’expérience de vivre deux mois sans leur automobile. La série de 8 épisodes sera diffusée sur l’ensemble du réseau MAtv à partir du 23 janvier 2020 à 18h.

Voici quelques extraits de Ma vie sans mon auto, une série qui retrace l’épopée de 4 familles qui voulaient se libérer du trafic :

https://youtu.be/qg6kq16vuhY

https://youtu.be/5MLGQVor8YQ

https://youtu.be/iVEnAKXU5eM

Deux mois sans voiture: 4 familles, 4 réalités
Comment les participants feront-ils pour aller reconduire les enfants à la garderie? Pour faire l’épicerie? Pour aller au travail? Comment composeront-ils avec le climat, la topographie, les distances? Les offres de transports disponibles dans leur secteur?

La période de deux mois permettra aux participants d’aller plus loin que le choc initial du changement ou de la lune de miel des débuts, et d’expérimenter si ces solutions sont viables à long terme. Tous les ménages ont reçu des formations « sur-mesure » pour leur permettre de découvrir les options de transport à leur disposition et de bien comprendre leur fonctionnement.  De plus, les familles seront à même de mesurer les bénéfices liés à l’utilisation des alternatives à l’auto-solo: économie d’argent, économie de temps, diminution de son empreinte écologique, augmentation de l’activité physique, etc.

Un projet original, tourné à Québec
« Nous sommes très heureux de pouvoir enfin présenter ce projet original et inspirant! » explique Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables, l’initiateur du projet. « Grâce à nos nombreux partenaires, nous avons été en mesure de suivre pendant deux mois la vie de quatre ménages de Québec dans leur expérimentation d’une vie sans leur automobile. Accompagner ces personnes dans leurs apprentissages et de partager avec eux leurs difficultés et leurs nombreuses victoires a été un exercice particulièrement intéressant. »

Pour l’organisation, qui promeut les transports collectifs et actifs, il était important de faire la démonstration qu’il est possible, même à Québec, une ville qui a la réputation d’avoir un fort penchant pour l’automobile, de se défaire de sa dépendance à l’automobile. « Bien des améliorations doivent être apportées à Québec en termes d’offres d’alternatives à l’auto-solo, mais notre projet d’émissions montre que des choix individuels différents sont possibles et peuvent faire une différence”.

Un contenu riche
En partenariat avec Ça marche Doc!, des experts interviennent pour décrire les impacts d’un sevrage de l’automobile sur la mobilité, l’environnement et l’économie. Des spécialistes viendront témoigner qu’au-delà du défi, cette démarche positive permettra aux familles d’améliorer leur qualité de vie, mais aussi leur santé physique et mentale. « « Il est important pour nous, médecins et professionnels de la santé, d’informer la population des impacts en santé causés par nos choix en aménagement urbain. On sait maintenant que ceux-ci peuvent être associés à plusieurs maladies chroniques morbides et mortelles comme les maladies cardiovasculaires, les pathologies respiratoires, le diabète, l’hypertension, l’obésité, le cancer et les maladies mentales. Par exemple, la pollution de l’air, causée principalement par le transport automobile, est associée à environ 300 décès prématurés par an dans la région de Québec. C’est cinq fois plus que les accidents routiers annuels! Il faut s’inspirer de l’expérience vécue par ces 4 familles pour continuer la réflexion et agir collectivement pour mieux prévenir ces maladies, car elles nous coûtent cher collectivement en plus des coûts associés au notre système de santé. De plus, une diminution de notre dépendance à l’automobile permettra de récupérer de l’espace urbain pour du verdissement ce qui aura des impacts positifs additionnels sur la santé », explique le Dr Paul Poirier, cardiologue à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (IUCPQ-UL), idéateur et porte-parole de Ça marche Doc!.

Le projet Ma vie sans mon auto est financé par le Fonds vert dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Il a été rendu possible grâce à la contribution du Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) et de son partenaire financier, le gouvernement du Québec.

Bombardier Transport est fier de s’associer au projet de Ma vie sans mon auto qui promeut le développement de la mobilité durable à Québec.

Nouvel outil pour les médecins : Le Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis s’agrandit!

Québec, le 28 janvier 2020 – Plus que jamais les médecins prescrivent de l’activité physique! Et les municipalités embarquent pour la santé de leur population! Grâce au soutien financier de la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et de la Fondation du CHU de Québec, Ça marche Doc! dévoile le nouveau Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis. Cette nouvelle version comprend maintenant les villes de Saint-Augustin, de l’Ancienne-Lorette et du Lac-Beauport avec l’inclusion de six nouveaux sentiers dont deux nouveaux à Lévis. Cet outil permettra aux médecins de mieux orienter leurs patients vers des lieux de marche entretenus l’hiver afin que ceux-ci fassent leur dose quotidienne prescrite d’activité physique.

« Cette nouvelle version me sera fort utile pour aider un plus grand nombre de mes patients car elle offre plus de sentiers de proximité, » affirme Dr Paul Poirier, cardiologue, idéateur et porte-parole de Ça marche Doc!. « La marche, c’est l’un des meilleurs moyens pour lutter contre l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Il faut marcher hiver comme été. L’activité physique traite plus de 30 maladies chroniques, c’est le meilleur médicament qui soit! ».

« L’activité physique chez la femme peut diminuer significativement le risque d’être atteinte d’un cancer du sein. Pour les femmes déjà touchées par un tel cancer, lorsque combinée aux traitements standards (chirurgie, chimiothérapie, traitement endocrinien et radiothérapie), l’activité physique est l’habitude de vie modifiable qui a l’effet positif le plus fort sur la rémission d’un cancer du sein. Malheureusement, moins de 13% des femmes atteignent l’objectif de 150 minutes d’activité physique par semaine » explique la Dre Louise Provencher, chirurgienne-oncologue et initiatrice du projet du Répertoire. « Or, j’ai remarqué dans le cadre de ma pratique que beaucoup de femmes qui sont actives l’été cessent de l’être durant l’hiver pour des raisons de sécurité, craignant les trottoirs glacés, par exemple. Il en est de même des sentiers piétonniers, des promenades urbaines ou des parcs. Pour aider nos femmes à lutter contre le cancer du sein, j’ai demandé à Ça marche Doc! de développer un Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis. Je vais désormais recommander à mes patientes de consulter la carte pour trouver un lieu où marcher l’hiver à proximité de leur résidence. »

« La marche et le contact avec la nature améliorent la qualité de vie et la santé. C’est pourquoi j’aime tant marcher dans les sentiers de ma ville, même en hiver! Je crois fermement que de tels aménagements de plein air peuvent aider à l’émergence d’athlètes de calibre international » soutient Lucie LaRoche, skieuse olympique alpin et conseillère municipale de Lac-Beauport.

« La marche est une activité qui se pratique à l’extérieur 12 mois par année et qui correspond parfaitement à l’ADN de notre municipalité. Lac-Beauport propose de grands espaces verts et une bonne dose d’air pur dans un magnifique décor de villégiature. Venez marcher chez nous ! » invite le maire de Lac-Beauport, Michel Beaulieu.

« Nous voulons sauver des vies en faisant la promotion d’aménagements urbains favorables à la santé. Ce nouvel outil nous permettra à la fois d’aider les médecins et de réduire les coûts de santé liés à l’inactivité car le répertoire propose plusieurs lieux attrayants qui inciteront patients et citoyens à faire de l’activité physique. De plus, ce contact avec la nature leur permettra de lutter contre les maladies mentales telles le stress, l’anxiété et la dépression, » renchérit Dre Johanne Elsener, DMV, conceptrice et coordonnatrice de Ça marche Doc!. « Nous remercions tous les organismes qui contribuent à la santé de la population en entretenant des sentiers en hiver. »

Des cartes géographiques format papier seront distribuées aux médecins qui voudront les afficher dans leurs salles d’attente. Ils pourront aussi remettre à leurs patients une prescription format carte d’affaires avec l’adresse électronique du Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis.

 

Rappelons que le projet événementiel Ça marche Doc!, lancé en septembre 2016, vise à faire connaître les multiples liens causaux qui existent entre la santé et l’aménagement urbain. Chaque semaine, un médecin convie la population à participer à une marche exploratoire dans un milieu urbain différent de Québec, Portneuf, Charlevoix ou Chaudière-Appalaches. Ces marches ludiques, gratuites, ouvertes à tous sans inscription, ont lieu les samedis matin de 10h00 à 10h45, et ce, du 28 septembre 2019 jusqu’en mai 2020.

Le projet Ça marche Doc! a été appuyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et financé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, le CHU de Québec-Université Laval, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (IUCPQ), l’Institut national de santé publique du Québec et l’Université Laval. Il est administré par le Conseil régional de l’environnement de la Capitale nationale. Le nouveau Répertoire des sentiers hivernaux de Québec et Lévis a été financé en partie par la Fondation du CHU de Québec et la Fondation de l’IUCPQ.

600 médecins et de nombreux partenaires se mobilisent pour le verdissement urbain

Montréal, le 20 février 2020 – 600 médecins, 600 autres professionnels de la santé et plus de 45 partenaires, dont le CHUM, se mobilisent pour des investissements majeurs récurrents dans le verdissement urbain. L’équivalent de 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques, soit environ 170 millions de dollars investis chaque année dans le verdissement de nos villes, nos rues, nos écoles, nos hôpitaux et nos centres de la petite enfance permettrait de mieux protéger la santé de la population et, ainsi, de diminuer les coûts en santé.

« Le verdissement urbain permet de diminuer de 9 % le risque de maladie cardiovasculaire, » explique Dr Alain Poirier, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. « Et ce n’est pas tout, selon des centaines d’études médicales, un verdissement urbain optimal qui viserait 40% de canopée pourrait diminuer d’environ 39 % la prévalence du stress, 7 % la prévalence de la dépression, 11 à 19 % la prévalence de l’autisme, 14 % le risque de diabète, 13 % le risque d’hypertension artérielle, 40 % le risque d’embonpoint ou d’obésité, 6% la prévalence de l’asthme, 10% la mortalité respiratoire, 13% la mortalité par cancer et de 10 à 20% la mortalité générale prématurée. C’est important de connaitre et reconnaitre le rôle préventif que peuvent jouer les arbres urbains sur la santé de la population. »

« Le statu quo nous coûterait très cher. Les coûts annuels de ces maladies au Québec ont été estimés à plus de 26 milliards $. La prévention – même très partielle – de ces maladies par un verdissement efficace présente un potentiel énorme d’économies en coûts de santé, chaque année. Un simple 4 % de réduction de prévalence épargnerait 1 milliard $ en coûts de santé annuels » ajoute Jérôme Dupras, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique à l’Université du Québec en Outaouais et bassiste des Cowboys Fringants. « Au-delà des coûts, protéger la vie des québécois et québécoises est un devoir primordial du gouvernement du Québec. Il doit suivre les recommandations de ses spécialistes en santé. »

« Les changements climatiques sont une menace à la santé, et sont à l’origine d’un dangereux réchauffement de nos villes. Les arbres urbains offrent une réponse intéressante: en plus d’apaiser les humains, d’inciter à l’exercice et de stocker le carbone, ils captent jusqu’à 24% des polluants atmosphériques, responsables de 3 800 décès par année au Québec. Il n’y a pas de meilleur climatiseur naturel que ceux-ci. En plus, ils protègent la population des changements climatiques! », renchérit Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins en environnement (AQME).

« Le verdissement des villes a fait ses preuves en termes de diminution de la morbidité, d’amélioration de la qualité de vie et de réduction des inégalités sociales en santé. Il s’inscrit parfaitement dans la vision du CHUM de contribuer à la santé et au mieux-être durable des personnes et de la population, notamment par le rehaussement de la qualité des environnements de vie. Rappelons d’ailleurs que le Centre de recherche du CHUM a intégré la santé des populations dans ses axes prioritaires de recherche et que les médecins de son Département de médecine préventive et santé publique œuvrent à promouvoir la santé environnementale, notamment dans le cadre du Centre de Référence sur l’Environnement Bâti et la Santé (CREBS) », indique Fabrice Brunet, président-directeur général du CHUM.

« La mobilisation du monde de la santé soutenue par plus de 45 partenaires issus de tous les secteurs de notre société démontre bien le consensus social qui existe présentement au Québec. Il faut que le gouvernement du Québec investisse massivement dans le verdissement urbain pour protéger la santé, le bien-être et la vie de la population et diminuer ainsi les coûts en santé. Cela doit se faire par, à la fois, la protection des arbres, boisés et milieux naturels existant en milieu urbain et la plantation massive d’arbres » conclut Dre Johanne Elsener DMV, conceptrice et coordonnatrice de Ça marche Doc!.

Rappelons que le projet événementiel Ça marche Doc! vise à faire connaître les multiples liens causaux qui existent entre la santé et l’aménagement urbain. Une série de 36 chroniques radiophoniques ont d’abord été présentées à l’émission Première heure d’ICI Radio-Canada Première et, par la suite, 41 émissions télévisées avec des experts en médecine, urbanisme, économie, foresterie urbaine et architecture ont été diffusées sur les ondes de MAtv. Une nouvelle série intitulée Ma vie sans mon auto est en cours de diffusion sur MAtv. En parallèle, des marches exploratoires hebdomadaires avec un médecin ont été organisées dans différents lieux de la Capitale-nationale et de Chaudière-Appalaches.

Le projet Ça marche Doc! a été appuyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et financé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, le CHU de Québec-Université Laval, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, l’Institut national de santé publique du Québec et l’Université Laval. Il est administré par le Conseil régional de l’environnement de la Capitale nationale.

Liste des organisations ayant donné leur appui:

Alliance santé Québec INO
Association des architectes paysagistes du Québec Institut de développement urbain du Québec
Association médicale canadienne Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
Association québécoise des médecins pour l’environnement Jour de la terre
Cégep de Sainte-Foy La Capitale
Centraide Nature Québec
Centre hospitalier de l’Université de Montréal Ordre des architectes du Québec
Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches Ordre des ingénieurs du Québec
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale Ordre des urbanistes du Québec
CHU de Québec-Université Laval Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement
Conseil de l’industrie forestière du Québec Réseau québécois de villes et villages en santé
Conseil régional de l’environnement de la Capitale-nationale Union des municipalités du Québec
CSN Université de Montréal
Faculté de médecine de l’Université Laval Université de Sherbrooke
FADOQ – Régions de Québec et Chaudière-Appalaches Université Laval
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Ville de Drummondville
Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec Ville de Lévis
Fédération québécoise des municipalités Ville de Québec
Fondation David Suzuki Ville de Montréal Le Plateau-Mont-Royal
Fondation Cœur et AVC Ville de Sainte-Marie
Groupe Germain Ville de Thetford
Groupe Optel Ville de Victoriaville
Hydro-Québec Vivre en ville

COVID-19 : aménagements pour cyclistes et piétons demandés à la Ville de Québec

Québec, le 27 mars 2020 – Une coalition d’organisations de la région, formée d’Accès transports viables, Ça marche Doc!, la Mobilisation régionale et locale sur les saines habitudes de vie, le poids et la santé de la Capitale-Nationale et la Table vélo des conseils de quartier, demandent à la Ville de Québec de mettre en place des mesures pour permettre aux cyclistes et piétons de se déplacer en plus grand nombre, tout en leur permettant de respecter les recommandations d’éloignement social exigées par le gouvernement du Québec en marge de la pandémie de Covid-19.

Selon ces organisations, il est primordial de mettre en place des mesures qui permettront d’offrir aux citoyens et citoyennes de Québec de nouveaux espaces pour marcher et faire du vélo en toute sécurité. La marche et le vélo étant excellent pour la santé mentale et physique, ces mesures sont essentielles pour agir de manière préventive et éviter d’augmenter la pression sur le réseau de la santé.

Les mesures demandées sont les suivantes:

  •  ouverture précoce du réseau cyclable (avant le 1er mai);
  •  fermeture de certaines rues à la circulation automobile;
  •  que les services de mécanique et d’entretien vélo puissent être considérés comme un service essentiel.

Citations

Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables: « Plusieurs villes dans le monde, notamment à Vancouver, Toronto et New York, ont commencé à mettre en place de telles mesures. L’idée est de créer des parcs temporaires là où il y en a peu, et donner accès, de manière sécuritaires, aux commerces essentiels et lieux d’emploi toujours en fonction. On peut donc penser que de telles mesures pourraient être mises en place rapidement, sous forme de projets-pilotes, dans les secteurs denses de la ville. »

Johanne Elsener, coordonnatrice du projet Ça marche Doc!: « Les bienfaits des transports actifs ne sont plus à démontrer. La marche est excellente pour la santé mentale et permet de soigner plus de trente maladies chroniques dont certaines ont été identifiées comme des comorbidités pouvant aggraver la COVID-19. Dans le contexte actuel, c’est le meilleur médicament qui soit. Or, il est difficile de marcher, dans certains secteurs de la ville, particulièrement les milieux les plus denses, sans croiser quelqu’un à moins de 2 mètres, comme le recommande le gouvernement. Le vélo est aussi une excellente activité pour la santé. Dans le contexte actuel, il serait judicieux de mettre en place des mesures pour ouvrir le réseau cyclable le plus tôt possible.»

Martial Van Neste, président de la Table vélo des conseils de quartier: « Le vélo est et demeure un excellent moyen de transport et d’exercice physique avec lequel il est possible de maintenir l’éloignement social recommandé. À titre d’exemple, à Montréal, le service Bixi a été identifié comme service essentiel par le gouvernement du Québec et on a confirmé son ouverture pour le 15 avril. La Ville de Québec devrait mettre en oeuvre des initiatives qui permettront aux citoyens et citoyennes de se déplacer et de pratiquer une activité utilitaire et sportive de manière sécuritaire. Le fait de considérer les services d’entretien et de mécanique vélo, ainsi que l’aménagement des pistes cyclables comme des services essentiels, permettrait à davantage de personnes de sortir leur vélo à l’ouverture du réseau cyclable. »